Par MONTS
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Par MONTS
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et par VAUX |
Le lendemain, lever tôt : la lumière sera plus belle et l'éléphant plus frais. Dès le départ, un lion et quatre lionnes se placent au milieu de la pastille de l'appareil photo de François. Si le lion n'avait pas eu la mauvaise idée de terminer sa sieste un peu plus loin, à couvert, c'eût été parfait.
Petit déjeuner dans une aire à pique nique : grand enclos entouré de grilles bien hautes. Aucun animal sauvage ne vient nous jeter des cacahuètes de l'extérieur de l'enclos. Géants nids de républicains. Après une visite quasi exhaustive de tous les trous d'eau des environs, halte au camping de la veille. L'endroit présente un intérêt majeur : le kiosque qui propose des hamburgers. Un vent de folie saisit les six enfants, et on cède sur les hamburgers. Restent deux heures et 75 km pour atteindre le camping de Halali. Re exploration de tous les points d'eau. Cette fois, la grosse surprise est le bain d'une vingtaine d'éléphants. Puis des girafes, des gnous, toutes sortes d'antilopes.
Arrivée à Halali à la fermeture des portes. Ruée sur le point d'eau où trois rhinocéros profitent de notre arrivée pour retourner dans la savane. Le point d'eau de Halali est très joli, plus "nature" que celui des deux autres campings de Etosha. Très fréquenté lui aussi. Les enfants ont fait scandale près du point d'eau. François se fait interpeller par le gardien du camping, prêt à sortir les seringues hypodermiques pour éléphants. "Are you the father ? Explain to them that they must be quiet !" Il faut savoir que les enfants, au delà de 150 km de piste par jour passent en mode sauvage. Pourtant personne ne les photographie.
12 août : Etosha
Encouragés par le lever matinal de la veille, les parents, surtout François, ont réglé le réveil à 5:30. Départ à 6:30. Un coup de points d'eau vers l'est : bête on a le soleil dans les yeux. Un coup de points d'eau vers l'ouest, soleil dans le dos et quelques girafes, pintades, secrétaires. La tension monte dans certaines voitures. Etait il nécessaire de se lever si tôt? Les animaux ne font-ils pas aussi la grasse matinée ? Lorsque soudain, à la périphérie gauche de notre champ de vision : un lion suivi de sa famille, en tout, une quinzaine de bêtes. Voici François excusé. C'est très émouvant de voir ces gros animaux avec leurs énormes pattes puissantes, si près de la voiture. Cette fois, personne n'a envie de sortir pour prendre la photo de plus près.
L'après-midi se poursuit avec des koudous, des élans, des grosses antilopes, des petites antilopes, des gnous en nombre, des autruches au loin. Le paysage est tout plat, tout sec avec une lumière très blanche et très belle. Au loin, le "pan" d'Etosha, lac asséché. On se croirait en baie de l'Aiguillon, avec le zoo de Vincennes au milieu. Dans l'après midi, au milieu de la route, on aperçoit un très long serpent, avec la tête dressée, parfaitement immobile.
Vers 15:00, nous sommes tous cuits : une girafe au trapèze avec un éléphant n'arriverait plus à nous intéresser. Cap sur Namutoni, ancien fort allemand du début du XXème siècle. Une heure plus tard, Cathy et Alice sont à la piscine. Les garçons jouent au billard. François et Fred sont repartis sur la route, pour terminer l'exploration systématique des point d'eau environnants.
Visite au point d'eau du camp: RIEN et en plus il n'est pas très très joli.
Au camping, un groupe sud africain : Monsieur, monsieur, monsieur et la bonne noire qui prépare les repas pendant que ces messieurs se promènent.
13 août : Etosha - Roy's camp
Visite du "musée" du fort Namutoni au petit matin. Intéressantes photos de garnisons du fort entre 1900 et 1914. Etant donnée la taille des bouteilles de bière apparaissant sur les photos et l'aspect décontracté des uniformes, le poste semble avoir été de style touristique. En 1914, les sud africains ont pris le fort -puis la Namibie- sans engager de combat. Les allemands avaient caché leurs armes, en particulier dans des lacs près de Tsumeb. Ces lacs sont devenus des lieux de plongée réputés : on y trouve, paraît-il en bon état de conservation, un échantillon des armes de la première guerre mondiale à l'état "jamais servi".
Dernier point d'eau du séjour. Une armée de gnous décide de boire avant que les girafes aient fini de se ravitailler. Des gazelles boivent en examinant de temps en temps leurs arrières pour voir si les gnous arrivent. Des oryx chassent tout le monde, y compris la girafe qui hésite beaucoup à plier ses pattes avant pour se pencher vers l'eau. Des oiseaux vont et viennent en essaim au-dessus de tout cela. Enfin, un touriste claque sa portière, ou tousse, et tous les animaux s'enfuient. Cela fait générique de fin, avec reprise de tous les thèmes abordés au cours des trois jours précédents. Pas de regret ? On part vers Tsumeb, puis au nord, en bordure du bushman land, pour aller dormir au Roy's camp.
A Ojiwango, rien de particulier. Ravitaillement comme d'hab. Filet d'oryx
à la boucherie du coin.
Au Roy's camp, je donne à
manger à l'élan apprivoisé. C'est demain que nous allons
dans un village bushmen.