Par MONTS
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et par VAUX |
Le réveil se présente sous la forme du sac de François que le veilleur de nuit nous apporte.
Journée logistique. Il s'agira
de localiser les Dadou et leurs sacs perdus ;
de trouver du change ;
de faire les courses (beaucoup);
de charger décharger les voitures pour n'emporter que l'indispensable.
Une tente et des matelas ne seront pas du voyage. Nous n'aurions du prendre que trois roues de secours pour les deux voitures, au lieu de quatre, afin de gagner de précieux dm 3, comptés dans le 4x4.
Le centre de Windhoek fait petite ville américaine, et n'a rien de notable. Vers 15:00, nous décollons pour Rehoboth et le Oanob Lake Resort. Joli coin de camping au bord d'un lac de barrage, un des rares plan d'eau de Namibie.
Vers l'arrivée, nous apercevons une silhouette de girafe sur fond
de coucher de soleil. Nous sommes bien en Afrique, tout concorde. Premières
manips de tentes, de déballage de sacs : moins facile que lorsque Heinz
fait la démo, mais néanmoins pas rédhibitoire. La nuit
est froide, proche du gel, nous étions prévenus. Elle est même
glaciale pour les Dadou car les sacs de couchage du loueur sont fins. Ils
ne retrouveront les leurs qu'une fois rentrés en France.
29 juillet : Lac Oanob - Sesriem
Lever 7:00, départ 10:30. Perfo à battre. Nous rencontrons,
ou plutôt un couple de français nous aborde. Ils ont manifestement
manqué de conversation ces derniers temps. Jeunes retraités,
ils ont quitté Annecy en août 2005 et visitent l'Afrique depuis.
Quelques précieuses indications sur des "spots" à
venir.
Le lac Oanob
Route et poussière vers Sesriem, étape incontournable des guides pour voir les grandes dunes du parc du Namib-Naukluft. Il y a là un camping où nous avons une réservation pour le 31 juillet. Nous sommes un peu inquiets, car le débarquement improvisé, hors réservation et heures d'ouvertures n'a pas l'air compatible avec l'organisation paramilitaire du lieu.
Au col de Spreethoogte, le paysage devient spectaculaire, vide, immense, sec à perte de vue: le désert du Namib. La route du col est aussi assez farce : gravier, pente à 30% - au moins- avec des virages. Suit une longue ligne droite jusqu'à Sesriem. Un calcul approximatif semble montrer que nous ne serons pas à Sesriem avant la nuit. Cette impression est renforcée par le fait que j'ai oublié d'enlever mes lunettes de soleil : il fait déjà bien sombre à quatre heures et demie!
Col de Spreethoogte
Descente vers le désert du Namib
Nous voici dans le parc. Le long de la piste passent "nos" premières
gazelles, autruches. Les nids d'oiseaux énormes (weaver birds, en anglais
- tisserands ?) plaisent aussi à tous. Je serais favorable à
un arrêt à Solitaire (80km avant Sesriem) Les Dadou sont plus
joueurs et nous arrivons, de nuit devant l'entrée du camping : "Open
from sunrise to sunset". On nous laisse entrer, contre toute attente,
et nous trouvons même un emplacement de camping décent.