Poudreuse à Val d'Isère : cru 2003 (1/2)

Janvier 2003

Cette année la neige est bien au rendez-vous. Il est tombé 20 cm de poudreuse sur un fond dur conséquent jeudi 23 janvier. Il fait grand beau quand nous descendons du bus couchette samedi à 7h30 : tout est blancheur, perspectives et harmonies. Ce n'est pas la nature sauvage mais quand même un paradis à côté des platitudes toulousaines, hétéroclites et sales. Mais, stupéfaction, toutes les pentes accessibles par gravité que nous voyons ont été tracées la veille, en une journée, malgré le temps couvert. Il y a des goulus qui se sont gavés ! Après une saison 2001-2002 pourrie les appétits de poudreuse sont solides.

Nous allons directement au Fornet pour voir si il reste de la neige vierge à nous mettre sous la dent au fin fond de la station. Les goulus sont partis, ou ils récupèrent de leur indigestion de poudre. Après une Combe du Signal en guise d'apéritif, nous engloutissons quelques Grand Vallon trafolés, puis montons sur le glacier du Pissaillas. Il y a de beaux restes sur le Pays Désert et le Col Pers et nous nous régalons de neige fraîche. Nous évitons les Gorges de Malpasset par le bas des Vallonets pour rejoindre le Fornet. Cette année encore les bouquetins batifolent au dessus de la route du Pont St Charles et contribuent à l'ambiance sauvage fort sympathique. La Super S est notre dessert.

Dans la Combe du Signal, les nouvelles chaussures de Claude font merveille : elles canalisent sa force basque légendaire avec beaucoup de mérite.

Pays Désert. Renaud devant la Grande Motte, au loin.

Descente du Col Pers. Franck brille avec ses nouveaux skis taillés tandis que Patrick se relaxe en position de yogi (le cul par terre).
Plus bas dans la descente, Régis devant la pointe de La Galise.

Le Col Pers (en haut à droite). Le hameau du Fornet.

Super S : Cyril se gratte le molet ce qui nuit à son style.

Dans la Super S, Renaud fait fumer les cuisses avec un Christiana léger très académique :
flexionnn, extennnsion, plannnté du bâââton.
Bruno profite des derniers rayons du soleil avant de plonger dans la froideur du village.

Dimanche le temps se couvre. Nous basculons sur Tignes pour rejoindre l'autre partie du groupe logée à Val Claret et descendre ensemble le Vallon de la Sache. Nous choisissons de traverser à gauche derrière la cabane des pisteurs, plutôt que de monter sur la crête à droite. Ce choix s'avère bon car notre pente est beaucoup moins tracée que l'autre. Plus bas la descente pépère jusqu'aux Brévières est bien agréable avec le fort enneigement. Du coup nous remettons cela une deuxième fois.

Traversée vers le Vallon de la Sache

Lundi la météo montagne de Bourg Saint Maurice s'est encore distinguée. Elle avait prédit un temps terrible mais nous profitons d'une belle journée dont le point fort sera le couloir de Balme de gauche en descendant. Grâce aux talents pédagogiques de Régis tous les membres de notre groupe de huit, plus ou moins expérimentés en pente raide, descendent dans la sérénité. Grosse poudre en bas pour se détendre.

Approche des couloirs de Balme par le Tour de Pramecou

Couloir de Balme de gauche (en descendant). Cyril à l'attaque.
Renaud en petits virages sous le regard de la corniche.

Traces dans les pentes de Lorès. Il faut monter un peu en peaux de phoque depuis le refuge du Fond des Fours,
mais la descente vaut le détour. Un beau souvenir d'il y a quelques années.
Ces pentes débouchent dans le vallon du Manchet dominé par la Pointe de la Sana (à dr).

Hyper S

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